L’Europe éternelle, de Pétain … à nos jours

Qui a dit ?

« On parle souvent d’Europe, c’est un mot auquel, en France, on n’est pas encore très habitué. On aime son pays parce qu’on aime son village. Pour moi, Français, je voudrais que demain, nous puissions aimer une Europe dans laquelle la France aura une place qui sera digne d’elle (…)

Ainsi donc (…) nous voilà placés devant cette alternative : ou bien nous intégrer, notre honneur et nos intérêts vitaux étant respectés, dans une Europe nouvelle et pacifiée, ou bien nous résigner à voir disparaître notre civilisation.

Je veux être toujours vrai. Je ne peux rien faire pour vous sans vous. Nul ne saurait sauver une nation inerte ou rétive. Seule, l’adhésion du pays peut faire d’une politique sensée une politique féconde (…)

Quand je vous dis que cette politique est la seule qui puisse assurer le salut de la France et garantir son développement (…), vous devez me croire et me suivre (...).

Vous n’avez rien à redouter, mais tout à espérer du régime qui s’instituera chez nous. Une République plus jeune, plus humaine, plus forte, doit naître ; le socialisme s’instaurera partout en Europe, et la forme qu’il trouvera en France sera dessinée par notre caractère national. »

Au style près, ce pourrait être Nicolas Sarkozy, ou François Hollande, ou encore François Bayrou. Peut-être aussi Jean-Luc Mélenchon ou Daniel Cohn-Bendit.

Mais non, l’auteur est Pierre Laval !

C’est dans ce même discours du 22 juin 1942 qu’il déclara :
« Je souhaite la victoire allemande, parce que, sans elle, le bolchevisme demain s’installerait partout (...) ».

Et finalement, son vœu ne s’est-il pas réalisé ? L’Allemagne n’a-t-elle pas finalement gagné cette guerre ?

Bon, vous avez raison, le dernier acte n’est pas encore joué !

Voir en ligne : lu sur le site Lillois "résistance-politique"

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