Gilets jaunes
Les communistes doivent poursuivre le débat (et l’action) à partir de la situation nouvelle que porte la lutte des gilets jaunes. le site du réseau a donné d’importants éléments : allons plus loin ! dans les analyses et dans l’action. les modifications acquises au congrès nous y aident. Avançons ensemble. Mai 68, mais aussi le référendum de 2005 montrent que c’est aux communistes de savoir trouver leur place quand la prise de conscience s’accélère.
Paul Barbazange, Béziers
Béziers le 7 janvier 2019,
Pourquoi je soutiens le mouvement des gilets jaunes.
Je suis devenu communiste parce que fils d’une famille pauvre. Mère au foyer avec quatre enfants, père ouvrier agricole puis ouvrier d’usine (Caméron), nous ne roulions pas sur « un pognon de dingue ». J’ai alors adhéré à l’âge de vingt ans (1964) au Parti Communiste Français, parti de la classe ouvrière, internationaliste, pour la libération des peuples, pour la paix et la construction d’une nouvelle société où « l’homme ne serait plus un loup pour l’homme ». Et alors, je ferai la fine bouche devant un mouvement populaire dans lequel les communistes doivent se sentir à l’aise !
Oui, ce mouvement vient du fond des entrailles, porté par un mécontentement général contre les politiques menées par les gouvernements successifs depuis des décennies. Il ne me gène pas du tout même s’il est composite et parfois contradictoire. Il faut être vigilant et ne pas se laisser emporter par des opérations qui pourraient se retourner contre lui. Le fond essentiel qui le caractérise, est la prise de conscience par une majorité d’exploités qu’ils soient salariés ou autres, c’est à dire exploités par les capitalistes.
Oui, les yeux ouverts, je soutiens et participe au mouvement des gilets jaunes. Je souhaite fortement que des convergences de lutte puissent s’organiser avec le mouvement syndical. Ce sera le meilleur moyen pour que ce mouvement ne soit pas récupéré par qui que ce soit et en particulier par l’extrême droite et ouvre le chemin de la victoire.
Aimé Couquet