Action politique dans les luttes, pour les luttes
Le 26 mai « Faisons la fête au Capital » !

, par  Christian Harquel , popularité : 90%

Notre camarade C. Harquel de la section de l’ouest biterrois vient de publier sur son blog la réflexion suivante. Rassembler contre le capital en donnant au PCF et aux forces qui souhaitent agir en convergence la place qui convient à chacun.

Le 26 mai « Faisons la fête au Capital » !

Après un 1er mai 2018 pourtant fourni mais volé, la manifestation du 5 mai organisée à l’initiative du député François Ruffin et de Frédéric Lordon fut une réussite.
Il y avait du monde, cent mille selon ses organisateurs. Faut dire que la France Insoumise y avait « mis le paquet ». Cette fois rien ne vint gâcher la « Fête à Macron » encadrée il est vrai par un service d’ordre conséquent, deux mille policiers avaient été mobilisés pour l’occasion.
Soyons attentifs aux manœuvres du pouvoir qui cherche à imposer son opposition. Assurément, il a plus peur du mouvement ouvrier que de la France insoumise. Prenons en compte pour la suite du mouvement sans tomber dans le jeu d’une rivalité mal venue.
Poursuivons l’élan le 22 mai avec l’ensemble des organisations syndicales des fonctionnaires.
Puis le 26 mai. Tout le monde y sera. Tout au moins chez ceux qui s’opposent à Macron, à ses réformes et à sa politique.
Pour notre part c’est « la fête au Capital » que nous voulons y faire.
Dégager Macron ne servirait pas à grand-chose si le système qu’il porte restait en place. D’autant que les prétendants ne manquent pas, du parti socialiste au FN, pour poursuivre la même politique au service des mêmes intérêts.
Le véritable enjeu aujourd’hui est bien d’en finir avec un système capitaliste essentiellement parasitaire, malfaisant, fatal à la survie de notre planète et du genre humain. « Mettre la barre moins haut est en fait se résigner à une catastrophe potentiellement finale déjà largement en route » alerte le philosophe Lucien Sève.
Le mouvement ouvrier et ses organisations syndicales et politiques s’y sont déjà attelés..
Dès 1946, la sécurité sociale, le service public, le statut de la fonction publique, tels qu’ils les avaient conçus, posaient les prémices d’une société nouvelle post capitaliste.
C’est avec cela que M. Macron veut en finir. C’est cela qui est visé par ses réformes pour tenter de redonner du souffle à un capitalisme en fin de règne. Il a besoin pour cela d’une victoire probante sur le mouvement ouvrier.
Contre lui, le mouvement ouvrier, aujourd’hui élargi à l’ensemble du salariat, doit poursuivre cette tâche, commencée à la Libération, en étendant ses avancées à l’ensemble du monde du Travail, petite paysannerie, artisanat et professions libérales compris.
Pour cela, il s’agit de substituer aux capitalistes leurs outils de domination pour les mettre au service de notre peuple, en portant ensemble de ce que nous essayons de formuler en ces termes : « Le mouvement ouvrier dans son ensemble est en charge aujourd’hui de répondre à une urgente nécessité démocratique : celle d’une maîtrise publique et sociale des moyens de production, d’échange et d’information, d’une appropriation sociale des richesses produites et du travail qui les crée. »
Le 26 mai « Faisons la fête au Capital »

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