Face au capitalisme mondialisé en crise, des réponses d’inspiration communiste sont nécessaires.
Rien ne pourra maintenant se poursuivre dans la confusion.
Vous trouverez ci dessous la proposition d’analyse de la situation préparée par la section de Béziers du PCF.
Au delà des différences parfois très importantes d’un canton, d’un département à l’autre, nous devons travailler ce qui fait la cohérence d’un projet en rupture avec le capitalisme.
Toutes les réflexions , tous les échanges seront les bienvenus.
Deuxième tour cantonales 2011 : Les communistes en meilleure position pour proposer la rupture avec le capitalisme.
Les résultats nationaux sont là pour le parti communiste comme pour les autres forces. Avec 118 élus "Front de gauche" dont 113 communistes il est compréhensible que les médias de la bourgeoisie travaillent à minorer ce résultat. D’abord en l’occultant.
Nous le soulignerons d’autant plus que les sortants PCF élus eux même dans le cadre de divers rassemblements de second tour il y a 7 ans sur cette même série, étaient en tout et pour tout 104.
Il y a progrès en nombre d’élus communistes !
Ne boudons pas ce succès, même s’il est à pondérer d’une abstention jamais vue dans ce type d’élection 55,02 % dimanche. Plus forte encore dans les quartiers et départements populaires. La gauche social démocrate et le Front National se trouvant renforcés du désaveu massif de l’UMP par son électorat. Le niveau atteint par les candidats FN au premier et second tours, aggravés par la porosité de plus en plus sensible avec les idées et l’électorat de l’UMP ; sont dans ce contexte, particulièrement inquiétants.
Cependant toutes les possibilités-en rupture avec le capitalisme- de renforcement des propositions, perspectives de lutte, rassemblements électoraux avec le PCF pour les scrutins à venir sont préservées. Le rassemblement de la force communiste aujourd’hui dispersée bien au delà du Front de gauche est possible. Là est l’essentiel.
Rien ne pourra maintenant se poursuivre dans la confusion.
Pierre Laurent au soir du premier tour déclarait :
"Le décalage entre les urgences populaires face à la crise et le niveau des réponses apportées devient insupportable. L’abstention en est la sanction retentissante" Cette appréciation reste fondamentale après le second tour, elle complète l’analyse faite par le rapporteur lors d’un précédent CN sur « l’illisibilité de notre politique ».
Allons de l’avant.
Face au capitalisme mondialisé en crise, des réponses d’inspiration communiste sont nécessaires.
Elles ne peuvent rester d’ordre purement électoral, dans un cadre préétabli par la connivence des forces du capital et du social libéralisme européen. Ainsi que me nos luttes de l’an passé ont permis de commencer à modifier les idées et à préparer ce résultat électoral ; les luttes à venir modifieront aussi calendriers, contenus et enjeux électoraux. Bousculeront le cadre institutionnel dans lequel nous sommes enfermés, bien qu’il apparaisse aujourd’hui inéluctable et contribue au découragement de tant de citoyens. Nous pouvons être parmi les meilleurs porteurs du nécessaire mélange de Résistance, Révolte, de perspectives révolutionnaires. Dans les luttes et dans les votes. La droite et son extrême le craignent avant tout.
Dans chaque lutte, au premier tour de chaque élection, le PCF peut -devrait- être présent sur tout le territoire national. Il demeurera la seule force en état, s’il redevient lisible dans ses propositions, rassembleur des victimes du capitalisme dans sa démarche.
Ainsi nous arracherons, avec d’autres, une à une les voix au FN et à la droite porteurs de la violence de l’exploitation. Ainsi nous préparerons les rassemblements de lutte que la crise impose.
Nous avons déjà réussi lors du référendum de 2005 à dépasser les cadres politiciens convenus. Rassemblant de ce fait dans les urnes une large majorité des électeurs, du peuple de France. Le tête-à-tête Le Pen/ Straus Kahn n’est pas inévitable !
Allons dans ce sens en gardant la boussole du contenu de classe et du rassemblement le plus large des exploités.
Le mouvement posera très vite des questions institutionnelles essentielles : instauration de la proportionnelle à toutes les élections, fin de l’élection du Président de la République au suffrage universel.
N’est ce pas dans ce sens de la lutte, du vote, du mouvement institutionnel que les peuples d’Amérique du Sud, d’Afrique du Nord, les peuples qui votent et résistent en Europe nous permettent de tourner les yeux ?
Après le 27 mars la lutte continue !
C’est le cas pour les présidentielles à venir
Les résultats comparés du PCF , du PG et de la GU nous permettent d’affirmer qu’imposer Jean Luc Mélenchon aux communistes lors des présidentielles serait une grave erreur. Pour des raisons de contenu de la campagne à mener permettant la mobilisation des militants et électeurs.
Dans le respect de nos statuts, toutes les candidatures doivent être soumises aux adhérents souverains.
Dans l’immédiat la poursuite ;des débats avec les candidats communistes déclarés, comme celle de l’appel à une candidature communiste, sont la clef d’un débat serein vers une candidature porteuse d’un projet de rupture avec le capitalisme, nécessaire et rassembleur.
La section de Béziers du PCF 30 mars 2011