Nouvelle carte du PCF : l’étoile de la gauche européenne à la place de la faucille et du marteau !

, par  Marie-Christine Burricand , popularité : 68%

La direction a décidé sans les communistes, s’asseyant une fois de plus sur les statuts !

Dans la nouvelle carte du PCF, la faucille et le marteau ont disparu, remplacés par le logo de la Gauche européenne.

Comme quoi, une étoile peut en cacher une autre, beaucoup moins poétique et dangereuse pour l’avenir du PCF !

C’est un signe de la volonté de la direction de poursuivre la "normalisation" d’un PCF fondu dans l’euro-social-démocratie, chapeauté par le PGE.

La meilleure réponse, c’est de faire de ce 36ème congrès un grand moment d’affirmation de la nécessité de l’existence et du renforcement du PCF, de l’urgence de construire une ligne autonome de ce parti autour du projet de socialisme...

Le vote pour le texte "Unir les communistes" pèsera dans ce sens.


Nos camarades du site PCF-Bassin ont également réagi et publié l’article ci-dessous qui donne à voir l’évolution des cartes :

Sans débat, la direction du PCF abandonne officiellement la faucille et le marteau

Sans débat interne, sans discussion, sans même l’avis du conseil national, la « faucille et le marteau » ont disparu de la nouvelle carte du PCF, remplacés par le logo de l’euro-compatible « Gauche européenne »… Qui peut nier l’effacement communiste et qu’en pensent les adhérents ?

Même si on n’a pas le culte des symboles, il est néanmoins évident que ceux-ci recouvrent perspectives et contenus. Il faut bien reconnaître que la base commune proposée par le CN opère une rupture avec ce que cela représente. Celle-ci au-delà des contorsions, vise à s’accommoder du désordre social existant, elle accélère l’intégration dans les appareils du capitalisme (État, Europe), les propositions relevant du placebo. Elle vise à créer les conditions d’un congrès de Tours à l’envers. Elle s’inscrit dans une démarche que l’on peut assimiler à la trahison des élites.

Carte 2008 :

Dans une société, les idées dominantes sont celles de la classe dominante. La bourgeoisie a provisoirement gagné cette bataille. Les idées de la bourgeoisie ont très largement contaminé ceux qui avaient normalement en charge de les combattre, plus préoccupés par la bataille des places que par leur participation à la lutte des classes. Phénomène que perçoit le monde du travail ; on comprendra ainsi pourquoi les syndicats de Florange ont éconduit P. Laurent. Il n’avait rien à leur apporter, sinon une marche en guise d’enterrement de première classe. Nationaliser Florange n’a aucun sens, c’est de la pure démagogie. C’est totalement incohérent, il y a une logique industrielle à respecter. C’est toute la filière qu’il faut se réapproprier socialement en l’articulant autour d’une véritable politique de reconquête industrielle. Mais là, cela pose la question des institutions européennes, de l’euro et d’une manière plus générale de la reconquête de la souveraineté nationale et de la maitrise des échanges. C’est à dire in fine choisir dans ce combat le bon côté de la barricade.

Carte des années 1980 :

Carte de 1948 :

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