NON A UN CONGRES BACLE en juin
Oui à UN CONGRES EXTRAORDINAIRE
onnant aux adhérents le temps et les moyens de la réflexion et du débat démocratique.
La déclaration suivante est une première réflexion à l’adresse du C.N. du 27 et 28 mars 2010 qui ne pourra que s’enrichir des discussions à venir.
“Les Copains d’abord”
exigent un Grand Congrès à l’automne 2010 pour sauver le PCF face à la montée du fascisme et à l’abandon de l’identité communiste.
C’est un bateau qui depuis plus de 90 ans, tient le cap dans toutes les circonstances. Il a su faire face et lutter dans les tempêtes de la crise du système capitalisme, dans les combats pour la Paix, contre le colonialisme et le racisme, face aux attaques et à la haine des possédants, face aux vagues vicieuses et destructrices de la gestion réformiste venant de la social-démocratie ou des écolos mais également face aux donneurs de leçons de navigation anticapitaliste que sont les “Gauchos” sponsorisés par les médias de droite.
Des millions de femmes et d’hommes ont fait et font toujours confiance à des militants communistes sincères, dévoués et respectueux de leurs engagements. Ces militants ne veulent en aucun cas que certaines personnes se servent d’une hache déguisée en fleur unitaire pour couler leur bateau, celui de ceux qui souffrent et de ceux qui luttent pour mieux vivre.
La dernière période et en particulier le déroulement de la campagne et les résultats des élections régionales montrent que si certains communistes “trompent” leurs camarades, comment ne pourraient-ils pas demain trahir le peuple français. Même si l’utilité des élus n’est pas à faire, le PCF ne doit jamais renier son identité pour espérer avoir des sièges.
La “Mélenchonisation” du PCF acceptée et même amplifiée par les principaux dirigeants communistes actuels, a pour unique résultat de faire de ce grand parti, un simple outil aux ordres du Parti de Gauche qui lui n’est ni révolutionnaire, ni anticapitaliste.
L’unité est un combat, que nous voulons mener mais pas derrière une « formule unitaire » le Front de Gauche tel qu’il est construit aujourd’hui, en dehors de toutes préoccupations et décisions démocratiques indispensables. Oui, le Front de Gauche où le PCF représente 80 % des électeurs, 95 % des militants et 100 % des moyens financiers et techniques ne sert qu’à faire élire des personnes qui rêvent de voir disparaître ce parti révolutionnaire s’inscrivant dans une lutte des classes toujours aussi virulente.
Des milliers de communistes refusent de laisser couler ce bateau dont ils sont fiers surtout dans une période où son existence et son action sont indispensables face à la crise majeure que nous traversons.
Pour reconstruire un Projet Communiste, pour revoir en profondeur notre Stratégie, pour pouvoir de nouveau faire confiance à tous les camarades communistes, nous demandons la convocation d’un Grand Congrès Extraordinaire du Parti Communiste Français dès cet automne.