Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
Présidentielles : le conseil national doit ouvrir toutes les options pour une feuille de route claire !
Depuis des mois, les communistes sont dans le flou concernant les présidentielles. L’attente ne constitue pas une feuille de route !
Dans la situation de très grande confusion dans laquelle nous sommes, il y a au moins un point sur lequel tout le monde est d’accord : ces présidentielles seront difficiles pour le peuple, pour la gauche et pour le PCF. Le FN apparaît de plus en plus menaçant et la droite lui emboîte le pas.C’est pourquoi, personne ne croit à une solution miracle qui résoudrait tous nos problèmes, surtout pas une situation politique nouvelle en janvier !
Le PCF est au bout d’un long contre-sens stratégique qui l’enferme dans une impasse.
Faut il rappeler la gauche plurielle, les collectifs antilibéraux en 2007, l’effacement volontaire au profit de Mélenchon en 2012. Cela fait parfois sourire de voir ceux qui nous ont tant vanté sa candidature il y a 5 ans se draper dans des déclarations anti Mélenchon qui sont inutiles et même contre productives. La question ce n’est pas lui, c’est nous. Que va faire le PCF ?
Au congrès, Pierre Laurent a longuement plaidé pour que nous ne décidions rien concernant la candidature aux présidentielles. La lucidité impose de voir que les prévisions avancées à ce moment là pour justifier cette position ne se sont pas réalisées. Les candidats issus du PS iront à la primaire du Parti socialiste et porteront le bilan de ce parti qui symbolise aujourd’hui la trahison politique.
Les candidats de la gauche de la gauche ne sont pas partis pour s’unir et s’effacer. Et le questionnaire du parti ne fera pas bouger grand chose dans cette situation.
Les communistes sont inquiets : Comment se battre sans candidat à la présidentielle dans les mois qui viennent ? Comment mettre en route nos 577 candidats aux législatives sans un candidat national emblématique ?
Comment conserver y compris pour 2020 des positions locales, dans une situation d’effacement national sans précédent du PCF ? Beaucoup de camarades, quelle que soit leur position, pensent qu’il n’est plus temps d’attendre !
Des camarades souhaitent une candidature issue du PCF, mais se résignent à la candidature Mélenchon parce que ce serait trop tard pour nous. Mais faut-il recommencer ce qui nous a si peu réussi. Et n’est-il pas aussi trop tard pour peser sur Mélenchon et son programme comme le proposent certains ? Espérer mener une campagne communiste sous la bannière Mélenchon est irréaliste !
Le PCF peut-il accepter de ne pas porter la représentation de la classe ouvrière jusqu’au plus haut niveau de l’état ? quelle place dans cette bataille pour les luttes de ces derniers mois ?
Examinons les conditions d’une candidature communiste sérieusement et la direction nationale doit nous dire la vérité sur les signatures, l’engagement financier possible.
Lançons un appel à candidatures, mettons des noms sur la table, ceux de responsables communistes mais aussi de figures emblématiques du mouvement social.
Attendre encore pour décider, c’est s’enfoncer dans un opportunisme de défaite qui nous coûte très cher. La seule issue, c’est de mener cette bataille en construisant pour l’avenir.
Le Conseil national doit émettre des propositions claires dans la perspective de la Conférence nationale, il doit ouvrir toutes les options du débat sans en fermer aucune afin que les communistes puissent décider !